4/14/2011

La Question

Posted in by Charisse Servanez | Edit
Meursault se prépare pour sa propre mort, espérant que quand il la fera face il y aurait une foule de spectateurs en colère qui irait l'accueillir avec «des cris de haine ». A votre avis, qu'est-ce que Camus voulait dire par «des cris de haine »? 
4/13/2011

L'étranger Partie II Chapitre 5 - Conclusion

Posted in by Charisse Servanez | Edit






LE PERSONNAGE PRINCIPAL : MEURSAULT 

          Meursault qui est indifférent, apathique, passif et la sensibilité défaut, développe son caractère tout au long du roman dans les deux sens psychologique et philosophique. Par Meursault, Albert Camus dépeint avec succès son point de vue de l’absurdité. Tout au long du roman, Camus montre que Meursault n'est pas attaché à l’autre personne dans ce monde. Il est seulement soit ennuyé ou irrité par eux. À la fin du roman, Camus a communiqué que Meursault se rend compte : qu’il croit tout à fait que la vie, ou sa propre vie au moins, est sans aucun ordre particulier et qu'elle n'a pas de sens. Même si ce personnage a développé tout au long du roman, il ne comprit pas pleinement ses propres croyances sur la vie et son détachement de la société, jusqu'à ce qu'il se rapproche de sa mort inévitable. Dans le dernier chapitre de L'étranger, Meursault accepte pleinement l'idée absurde qu'il est humainement impossible de trouver le sens de la vie. Selon Camus, Meursault est un type d’un héros d'une manière que, plutôt qu’avoir une lutte avec le monde déraisonnable, il a accepté qu'il est condamné à vivre une courte période.




Albert Camus



LE PERSONNAGE SECONDAIRE: L'AUMÔNIER


          L'aumônier est un catalyseur significatif pour le développement psychologique et philosophique de Meursault. Avant la condamnation de Meursault, l'aumônier lui a demandé se consoler à un Dieu. « C’est visage qu’on vous demande de voir» (Camus, 179). Cependant, Meursault refuse de croire en Dieu: « et justement, ce dont il parlait ne m’intéressait pas » (Camus, 177). Son athéisme menace l'aumônier. Comme l'aumônier est menacé, il sent d'être obligé d’imposer la croyance en Dieu à Meursault. L’aumônier  gêne Meursault, lui enragés, et lui fait enfin réaliser ses propres convictions de ce qu'est la vérité. « J’étais sur de moi, sur de tout, plus sur que lui, sur de ma vie et de cette mort qui allait venir» (Camus, 183). L'aumônier est significatif, parce qu’il est celui qui provoque l'acceptation de Meursault de l'absurdité du monde.






LE RÉSUMÉ DU CHAPITRE 


          Meursault seulement s’intéresse que d'échapper à « le mécanisme implacable » qui le condamne à la mort. Alors que la société étiquette sa situation comme une dette qui est « due à la société» (166), Meursault est d'avis que la seule chose qui importe est la possibilité d'une fuite vers la liberté, par la mort. Meursault se souvient de sa mère qui lui dire comment son père une fois se forçait à regarder une exécution. Maintenant, Meursault pense que l'exécution est vraiment la seule chose qui intéresse un homme. Meursault souhaite qu'il puisse être un spectateur au lieu d'une victime.


          Il fantasme sur une combinaison chimique qui tuerait un homme « neuf fois sur dix » (169), pour lui donner une chance de survie. Il avait des idées fausses de la guillotine, et dit que c'était probablement à cause de la Révolution de 1789 et de ce qu'il avait appris à l'école (170). Les pensées de Meursault à propos de la condamnation qu'il va faire face, l'amène à conclure que le condamné était obligé de collaborer moralement avec la guillotine. Meursault se sent chanceux quand l'aube se passe sans que le bruit des pas, parce que les pas seraient le signe qu'il est temps pour son exécution. Meursault accepte le fait que tout le monde finit par mourir.


          Ironiquement, il pense seulement de la possibilité de la liberté, après avoir accepté l'inévitabilité de la mort. L'aumônier donne Meursault une visite, et Meursault montre son athéisme et son déni de Dieu. Meursault dit qu'il n’est pas désespéré mais il a peur. L'aumônier insiste sur le fait que, s'il trouve Dieu, il trouvera la paix et de confort. Toutefois, Meursault est irrité ou gêné par l’aumônier, parce qu’il [Meursault] a déjà trouvé sa paix et de confort en lui-même.


          Meursault dit qu'il n'y a pas de temps à perdre avec Dieu, mais l'aumônier lui dit qu’il a «un cœur aveugle » (182). Meursault est furieux envers l'aumônier. Il l’insulte, l'empoigne, et lui dit que rien n'a d'importance et ce que l’aumônier croit n’est pas aussi certain qu'il le pense. Après une garde sépare Meursault et l'aumônier, Meursault se rend compte que la raison pourquoi sa mère a eu une romance avec Thomas Pérez, c’est parce qu'elle a choisi de revivre sa vie. Il croit qu’un deuil pour la mort de sa mère serait une insulte à son. Meursault s'ouvre à « la tendre indifférence du monde » (186). Il se prépare pour sa propre mort, espérant que quand il la fera face il y aurait une foule de spectateurs en colère qui irait l'accueillir avec «des cris de haine » (186).




LE SYMBOLISME: Le Ciel Vert, La Guillotine, Les Murailles


1. Le Ciel Vert 
« Le vert devenait ciel, était le soir. » Le ciel que devenait vert peut symbolise l’arrivée de la mort.


2. La Guillotine 
La guillotine est une machine qui sépare la tête du corps. Cette machine peut symboliser la séparation de Meursault de la société. Dans mon interprétation, la tête symbolise Meursault qui est un individu de ses mœurs et ses croyances, et le corps symbolise son lien avec la terre / les gens qu'il a rencontrés dans la société, et les croyances de la société, ces qui sont acceptable dans ce monde.


          La guillotine peut également représenter le détachement de Meursault à partir de sa propre réalité. Sa tête n'est pas connectée avec son cœur, où on peut trouver les sentiments. Il est incapable de trouver de vrais sentiments en lui-même, et c'est un grand défaut de son caractère.


          Meursault avait les idées fausses de la guillotine : il a cru longtemps que pour aller à la guillotine, il fallait monter sur un échafaud, gravir des marches. C'est probablement « à cause de la Révolution de 1789» (Camus, 170). Les fausses idées de Meursault au sujet de la guillotine sont parallèles avec les fausses idées, qu’il avait à propos de la vie. Dans la première partie de L’étranger, Meursault ne se rendait pas compte ses propres croyances concernant la vérité sur la vie. Maintenant qu'il est sur le point de mourir, il veut avoir une chance de revivre sa vie, seulement parce qu'il croit que, après, il n'y aurait rien. Toutefois, même s'il est maintenant prêt à revivre sa vie, il est encore prêt à affronter la mort. C'est parce qu'il croit aussi qu'il ne serait pas grave si Meursault meurt maintenant ou plus tard, depuis la mort est inévitable et la mort est ce qui rend tout le monde égaux.


3.  Les Murailles 
          Les murailles qui entourent Meursault, représentent son isolement de la société.
 « … il y avait des mois que je regardais ces murailles. Il n’y avait rien ni personne que je connusse mieux au monde » (Camus, 180).




LES THÈMES / LES VALEURS: la nostalgie, La Solitude, La Réalisme, L'Absurdité




1. La Nostalgie 
          Il souhaite qu'il ait pris des histoires d'exécutions avec plus d’attention avant, pour  qu'il saurait de celui où le condamné aurait échappé à « le mécanisme implacable » (Camus, 166). « Je reformerais les pénalités » (Camus, 169). Meursault avait remarqué que l’essentiel était de donner une chance au condamné. Il se semblait qu’on pouvait trouver une combinaison chimique dont l’absorption tuerait « le patient » [le condamné] « neuf fois sur dix » (Camus, 169). Avant la condamnation de Meursault, il montre un sens de la volonté pour le passé, et en même temps, du regret.


          Également, Meursault s’est souvenu d’une histoire que sa mère le racontait à propos de son père. La pensée de sa mère la fait plus d'une force vivante qu'elle était dans première partie du roman. L'histoire de son père qui est allé à une exécution, donne Meursault une passé, et une réalité. Il fait la découverte que « … rien n’était plus important qu’une exécution capitale et que, en somme, c’était la seule chose vraiment intéressante pour un homme » (Camus, 168). Meursault montre un désir de revivre le passé, et ce désir pour le passé montre un développement dans son caractère. Pourtant, il ne se soucie pas de mourir prématurément, à cause de la croyance que la mort inévitable rend la vie de tout le monde également futile ou vide de sens.


2. La Solitude 
          L’isolation donne à Meursault le temps de penser et repenser à sa vie. Son séjour en prison lui permet de réflexion, qui ensuite le conduit à la réalisation de lui-même. Toutefois, sa séparation de la société va au-delà de séparation physique. Meursault est émotionnellement détaché d'autres personnes.


3. La Réalisme 
          La réalité Meursault est séparé du monde extérieur. Il est incapable de reconnaître une existence possible au-delà de sa vie ici et maintenant. « J’étais sur de moi, sur de tout, … sur de ma vie et de cette mort qui allait venir » (Camus, 183). En outre, Meursault ne peut pas trouver et il ne croit pas en espoir. Il dit que « Naturellement, l’espoir, c’était d’être abattu au coin d’une rue, en plein course, et d’une balle à la volée » (166). Tout au long du roman, Camus dépeint Meursault comme un homme qui est séparé des autres gens dans la société. Maintenant, il voit que ses liens avec les autres est : que tout le monde est rendu égal par la mort. Cela conduit à sa réalisation de l'idée absurde.


4. L’Absurdité: Futilité de la vie de l'homme 


          Camus affirme que la seule chose certaine dans la vie est l'inéluctabilité de la mort.
Dans L’étranger, la seule certitude que Meursault perçoit dans l'ensemble de l'existence humaine, c'est la mort. Meursault croit que tout le monde finiront par trouver la mort, et il croit que toute vie sont aussi futile et vide de sens. Tout au long du roman, Meursault se déplace progressivement vers cette prise de conscience, mais il ne la saisit pas jusqu’à ce qu'après sa dispute avec l'aumônier. Meursault se rend compte que, son indifférence pour le monde est égale à l'indifférence du monde à lui. Meursault croit qu’il est né, va mourir, et n'aura pas d'importance encore, et il pense que c’est le cas pour tout le monde.


          Ridiculement, Meursault peut seulement atteindre le bonheur, après avoir atteint cette réalisation. Quand il accepte l'inéluctabilité de la mort, il comprend qu'il n'a pas d'importance s'il meurt par l'exécution ou par une vieillesse naturelle. «  ‘Mais vous mourrez plus tard si vous ne mourrez pas aujourd’hui… comment aborderez-vous cette terrible épreuve?’ … je l’aborderais exactement comme je l’abordais en ce moment » (Camus, 178).




LE CADRE / LES LIEUX / LE TEMPS 



          L'ensemble du roman se déroule en Algérie. Durant les années 1940, le meurtre d’un Arabe est un délit petit, mais la désobéissance aux coutumes françaises et chrétiennes était apparemment la peine de la mort. Meursault passe les derniers jours de sa vie en prison. La prison est importante, car ici, Meursault a plus de temps pour penser et repenser de sa vie. A mon avis, la quantité limitée de temps qui reste, sert comme un facteur de stress qui cause plus de productivité dans l'esprit de Meursault. En prison, Meursault a la chance de venir à l'autoréalisation. Il se sent à l'aise dans sa cellule parce qu'il est sombre, comme sa personnalité.




LES PROCÉDÉS LITTÉRAIRES: La Métaphore, Les Images, La Comparaison, L'Allusion 


1. La Métaphore : « Le Patient »
« … on pouvait trouver une tuerait le patient (je pensais : le patient) neuf fois sur dix » (Camus, 169). La façon dont Camus décrit le condamné comme «le patient» est un paradoxe.  Camus utilise la métaphore dans le discours de Meursault, afin de communiquer son point de vue d’absurdité.


2. Les Images 
« Il était malade à l’idée d’y aller » (Camus, 169)
« J’avais si affreusement froid que je me recroquevillais sous ma couverture » (Camus, 169)
« Le ciel se colorait et qu’un nouveau jour glissait dans ma cellule » (172)


3. La Comparaison 
          Pour Camus, Meursault est un type de la figure du Christ, comme le Christ est également exécuté pour garder sa croyance dans la vérité. Il me semble que la seule similitude entre le Christ et Meursault, c'est qu'ils ont tous deux tués par la société.




4. L'Allusion 
          « J’aurais appris que dans un cas au moins la roue était arrêtée… » D’après moi, Meursault fait une allusion quand il parle de cette roue que le hasard et la chance avaient changé quelque chose. Il parle de la roue de fortune.





















CONCLUSION: 
          Meursault se concentre sur l'ici et maintenant, et il se rend compte que le deuil n'est pas nécessaire pour la vie ou la mort. D'autre part, l’aumônier met l'accent sur le divin et l'au-delà, dont il ne peut pas vraiment contrôler. Par Meursault, Camus exprime que cette vue de l’aumônier sur la vie, est égale à la mort. Selon Camus, il faut vivre et donner un sens à cette vie ici, sans la notion de Dieu ou la vie au-delà de cette vie. En outre, la vie de l’homme vaut la peine aussi avec les autres, grâce à la mort. Il faut en profiter maintenant car après la vie, c'est le néant. La fin du roman est belle parce que Camus a transformé au type d’un héros qu’il voulait créer. Meursault accepte l'absurdité de la vie et le néant de la mort, et il se prépare à trouver la mort avec courage.